Matthieu Ricard a publié cette année un “plaidoyer pour l’altruisme”.

Je vous invite à découvrir cet ouvrage…

 

Pour commencer, qui est cet homme?

1946 : Naissance à Aix-les-Bains, d’une mère peintre et d’un père résistant puis journaliste et philosophe qui change par la suite son nom de famille pour Revel.

1967 : Première rencontre de moines tibétains lors d’un voyage en Inde.

1980 : première rencontre avec le dalaï-lama, dont il devient l’interprète pour le français à partir de 1989

1972 : Abandon de sa carrière de généticien moléculaire pour aller habiter au Népal.

1980 : Rencontre avec le dalaï-lama, dont il devient en 1989 le traducteur français.

2000 : Premières études en scanneur sur la méditation, tout d’abord à Paris, puis à l’Université de Madison, au Wisconsin.

Matthieu Ricard consacre l’intégralité de ses droits d’auteurs à cent trente projets humanitaires menés à bien au Tibet, au Népal et en Inde (cliniques, écoles, orphelinats, centre pour personnes âgées, ponts), sous l’égide de l’association Karuna-Shechen

Matthieu Ricard, expérimente les vertus de la méditation, de l’altruisme au quotidien. il en défend “la nécessité pour l’individu de se transformer par l’altruisme afin de transformer la société”.

Sans tout révéler ni tout résumer, je vous livre ici quelques positions que Matthieu Ricard détaille, avec d’autres idées très intéressantes dans son ouvrage, à savourer, méditer et qui peut inviter à une prise de conscience et de position sur le chemin de l’altruisme.

A la découverte du « Playdoyer pour l’altruisme » de Matthieu Ricard

Ce qu’est l’altruisme selon Matthieu Ricard

Selon Matthieu Ricard c’est une motivation, le désir d’accomplir le bien d’autrui qui s’exprime tant dans la motivation que dans les actes.

Les individus seraient mus par un mélange de motivations égoïstes et altruistes. L’idéal est de réduire peu à peu les motivations egoîstes, c’est-à-dire l’instrumentalisation des autres personnes à son seul profit, une indifférence au sort d’autrui.

Matthieu Ricard évoque que l’amour de soi ; le désir de vivre et d’être heureux , n’est pas incompatible avec l’altruisme ; l’amour des autres.

Matthieu Ricard s’intéresse également à l’empathie – la résonance affective avec autrui , se mettre à la place d’autrui- . Il insiste sur le fait que, l’empathie est très utile pour se renseigner sur ce que ressent la personne en question mais que, seule, elle seule peut mener à la détresse empathique, le burnout ou épuisement émotionnel. Ce qui permet alors d’y faire face, est la bienveillance (la disposition affective qui vise la prise de soin, le bien et le bonheur de chacun, également de soi-même). L’amour altruiste et la compassion sont différents de l’empathie. Dans le cerveau, ce qui manque à l’empathie seule est la chaleur humaine. Prendre l’autre dans ses bras est un baume qui empêche le burnout. Le cerveau pallie la détresse empathique.

Matthieu Ricard démontre que la crise économique est un signal d’alarme que le système a été trop réducteur, pas assez humain. Traitant du système économique actuel, en passant par l’éducation, les dérapages de l’agriculture, il traite des dérapages de notre monde et des risques, sans altruisme, pour l’Humanité entière. A l’appui de recherches riches, il démontre que la coopération serait une bonne solution, plus créative que la compétition pour le développement de l’altruisme et la naissance d’un « monde meilleur » qui peut, avec des actes devenir réalité.

Il est possible, selon le moine bouddhiste de devenir altruiste par un entraînement de l’esprit à la bienveillance, à la compassion qui modifie le fonctionnement et la structure du cerveau

On peut, selon lui (et il l’explique à l’appui d’expériences) cultiver cette motivation d’altruisme dès le plus jeune âge.

Aussi, la transformation individuelle à elle seule ne suffit pas. Il faut aussi que nos cultures et nos institutions évoluent.

N’hésitez plus, partez à la découverte de cet ouvrage….